Conférence du mardi 13 mars
présentée par Olivier Macaux
Présentation de la conférence :
La guerre de 14-18 a représenté l’avènement de la guerre
moderne au sein de la civilisation européenne et, c’est, en partie, grâce à la
littérature que l’irruption d’une barbarie méthodique et industrialisée a pu
être décrite et analysée. Nous évoquerons les témoignages des écrivains
combattants qui jugèrent souvent, à ses débuts, le conflit légitime et qui,
très rapidement, déchantèrent face à la réalité meurtrière et implacable des
combats.
Ces auteurs français (Maurice Genevoix, Henri Barbusse,
Roland Dorgelès…), dont les œuvres demeurent essentielles, ont décrit
l’enlisement et, pour certains d’entre eux, l’absurdité de la guerre.
Ce n’est pourtant qu’à partir des années trente que la
critique de la guerre s’affirme avec virulence dans les œuvres de
Louis-Ferdinand Céline, Gabriel Chevallier ou Jean Giono, la prise de
conscience ayant eu le temps de dépasser les impératifs patriotiques et les
effets de la censure.
Nous aborderons aussi les écrivains allemands, avec
notamment Ernst Jünger (Orages d’acier s’avérant un récit de guerre d’une
grande maîtrise) et Erich Maria Remarque dont la vision pacifiste demeure une
exception dans la littérature d’outre-Rhin.
Nous achèverons ce tour d’horizon avec des écrivains
américains (Ernest Hemingway, John Dos Passos) ou italiens (Emilio Lussu) qui
attestent du même saisissement et du même effroi devant l’apocalypse de la
première guerre mondiale.
Le conférencier:
Olivier Macaux est Docteur es Lettres , il intervient régulièrement à l'UIA , depuis 2005 .
Sa dernière conférence en 2017 : De Gogol à Pouchkine: les débuts de la littérature Russe.
Le conférencier:
Olivier Macaux est Docteur es Lettres , il intervient régulièrement à l'UIA , depuis 2005 .
Sa dernière conférence en 2017 : De Gogol à Pouchkine: les débuts de la littérature Russe.
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